La rentrée

Les yeux dans les yeux, je regardai la belle brune qui se tenait en face de moi. De longues boucles chocolats encadraient son visage à la peau blanche, et de délicates lèvres couleur cerise rouge étaient étirés dans un mince sourire en coin, qui laissait deviner deux canines un peu plus pointues que les autres. La jeune femme en face de moi était habillée d’une petite robe bleue et blanche qui lui arrivait à mi-cuisse et portait des petites bottines noirs qui allaient avec le maquillage de ses yeux. Cette tête châtain était moi-même : je m’admirai dans un miroir. C’était bon. Je voulais simplement vérifier si j’avais bonne mine ou pas, étant donné que j’avais passé toute la nuit à faire la fête et que je n’avais pas même dormie l’ombre d’une minute. Enfin si, j’avais dû m’assoupir quelques minutes, mais on m’avait vite réveillé ! Je devais me dépêcher : c’était le jour de la rentrée et j’étais censé avoir mon premier cours dans moins de dix minutes. Je me dirigeai vers la fenêtre de ma chambre d’internat et me posai contre elle, regardant au dehors en attendant cinq minutes.

Dès que le temps fut écoulé, j’allais vers un des deux lits qui se trouvait dans la pièce : l’un n’avait même pas été défait et le second avait quelqu’un dans son lit : Gabriella Force. Je crochetai habilement ses deux épaules et, en faisant attention, je me mise à la secouer de toutes mes forces pour la réveiller en hurlant « Debout ! Tu vas être en retard il reste que cinq minutes avant les débuts des cours ! On se retrouve en classe. » Tandis qu’elle me regardait avec les yeux encore vitreux de fatigue, je lui déposai un délicat baiser sur sa joue de perle et attrapai mon sac qui allait avec ma robe avant de sortir de la chambre, claquant la porte pour terminer de réveillée ma meilleure amie. Je partageai ma chambre avec elle, et Gabriella était devenue immensément importante en très peu de temps. Je me demandai si elle arriverait en retard, ou si elle viendrait tout cours !

Je marchai jovialement dans les couloirs de l’internat et descendis les marches qui me menèrent dehors, avant de traverser la cours et d’entrer dans le bâtiment ; je montai doucement au deuxième étage sans me presser et allai jusqu’à ma salle de cours. Je remarquai qu’il y avait déjà du monde ! Les places du fond étaient déjà toutes prises, je m’y approchai et fis déguerpir un élève pour pouvoir m’installer à sa place. Je déposai mon sac sur la chaise et m’assis sur le bureau, croisant les jambes, et j’attendis donc notre professeur qui avait déjà cinq minutes de retard ! Moi qui pensait arriver juste à la limite du raisonnable, voilà que notre enseignant –enseignante ?- faisait de même ! Et quel enseignant ! Dès qu’il passait par la porte, tout le monde se tu et le regardait. Il dégageait quelque chose... Je ne savais pas ce que c’était, mais il exerçait une attraction... Waouh ! Comment je regrettai de ne pas m’être assise sagement à l’avant. Mais, comme on dit, tans pis hein !

J'étais dans un de mes beau petit rêves. J'étais dans une superbe salle, a faire la fête avec les personnes que je connaissais dans cette école. Mon frère était présent et je dansais coller serrer avec un mec.. Magnifique; ma coloc' de chambre était a côté de nous et dansait elle aussi avec un mec vraiment mignon mais pas mon style. La musique qui passait était une de mes preferée; mais les paroles changèrent bien rapidement pour être remplacer par une tarée qui me geulait dans les oreilles en me secouant : Ashley Night; la coloc' en question.

Debout ! Tu vas être en retard il reste que cinq minutes avant les débuts des cours ! On se retrouve en classe.

J'allais la tuer. J'ouvrais mes yeux doucement et vis le visage d'Ashley tout près du mien. J'étais encore un peu dans le coltar mais me reveillais rapidement. Ou assez rapidement pour balancais un oreiller vers elle; malheureusement elle avait deja franchit le suil de la porte. Je lui criais un "tu fais chier!" en espérant qu'elle l'entende. J'étais de mauvaise humeur le matin mais la.. Ca serais bien pire! Je m'étendais tranquillement et me levais doucement de mmon lit. J'allais ensuite ,toujours aussi tranquillement, à la salle de bain où mes affaires étaient deja. J'allais sous la douche et me lavais tout doucement; sans me fouler. Je serais en retard et alors ? Je fini par sortir de la douche et j'enfilais une serviette avant de me secher. Une fois sèche je sortais le seche cheveux, je lles brosser rapidement et les sechais. Je brossais une seconde fois mes cheveux pour les mettres en place. Je les laisser tomber en cascade dans mon dos. J'attrapais mes sous vetements avant de les enfiler. Je pris ensuite mes collant transparent ainsi que ma robe bleu légérement moulante; sans être vulgaire. J'enfilais le tout et commencais a me maquiller. . De l'eye-liner et du crayon ainsi qu'un peu de mascara. Je faisais en simplicité, come d'habitude. J'allais ensuite dans la chambre pour mettre meschassures bleu elle aussi, avec un petit talon. Je mis ensuite mon gros blouson noir d'Hiver. J'attrapais mon sac en bandouillère, fourrais mes affaires dedans et le mis sur mon épaule avant d'allais enfin en cours. 10 minutes de retard; j'avais deja fait pire. Je frappais a la porte et entrée.

-Bonjour, excuser mon retard!

Je fis un petit sourire d'excuse au prof et parti m'asseoir a côté d'Ashley. Je retirais mon blouson. Je pris enfin le temps de regarder le prof. Vraiment mignon; il a un style simple mais classe. Comme un drageur, l'air intouchable pour n'importe quelle des filles de la classe. En même temps on allait toute fantasmer sur lui! En tout cas, moi. Il avait beau être prof, il était canon. Mais même s'il est canon, je ne le draguerais surement pas; je me connais. Extravertie avec mes amies et timide avec les garçons. J'étais un paradoxe a moi seule! Bref; je regardais toujours le prof attendant qu'il réagisse.

Bonjour, désolée de mon... retard.

Ouf, je n'étais pas la dernière. Au moins le prof ne m'aurait pas dans le collimateur. Même s'il n'avait pas l'air méchant comme prof. Bref, la fille était éssouflée et elle alla s'assoir.Je regardais le prof qui tapait dans ses mains pour ttirer notre attention. Il se présenta et toute les fille le reluquaient sans discrétion. J'essayais d'être plus discrète de mon côté et écoutais ce qu'il disait.

- Bonjour à tous. Je suis Ian Halder, votre professeur de dons. Nous allons passer toute l'année ensemble, alors j'attends que vous rendiez ce cours agréable et interactif. Les retards sont à éviter sous peine d'être refusé en cours.

Prof flic? Super; il paraissait moins..Cool d'un coup. Au mot retard je regardais Ashley et lui fit un faux regard énervé en lui murmurant un "ca c'est de ta faute!" avant de rire tout bas.

- Bien, maintenant j'aimerais que vous fassiez une petite démonstration de vos dons respectifs. Je laisse le choix aux volontaires de commencer. S'il n'y en a pas, je devrais choisir moi-même.

Le prof attendait qu'un élèves se manifeste. Comme aucun ne sembait volontaire je levais les yeux au ciel et levais la main. J'attendis qu'il me donne la permission de commencer. Une fois fait le mis ma main devant moi et creer une petite boule de feu avec laquelle je m'amusais un instant. Je fis disparaitre la petite flamme en fermant ma main d'un coup. Je ne lui montrais que ca pour le moment, je pourrais lui montrer que je contrôlais l'air, l'eau et la terre mais il ne m'avait rien demandait pour le moment. Je levais le regard vers lui et lui souris fière de moi.

-Et vous monsieur? Quel est votre don?

Je souris encore plus; un sourire curieux. J'aimais savoir a qui j'avais a faire, a quel dons j'avais a faire plus précisément.

Je me tenais assise dans le fond de la salle, un sourire amusé sur les lèvres en devinant les ées qui avaient rugit dans l’esprit de Gabriella alors que je venais de la réveiller. J’avais entendue son « Ttu fais chier ! » et j’avais ris sur le chemin de la salle de cours. J’adorais cette tête brune, et je la suivrai quoi qu’il arrive. Cinq minutes venaient de passer, et une jeune femme magnifique entrait dans la salle. Elle avait des yeux de biche à faire fondre n’importe qui, des formes généreuses et un style à faire jalouser n’importe quelle fille ; cette femme était Eléanor, et c’était mon petit Curly ! Elle pénétrait dans la salle, les joues un peu rouges qui prouvaient qu’elle avait couru pour venir le moins en retard possible : « - Bonjour, désolée de mon... retard. » Dès qu’elle avait déposé son regard sur le professeur, il s’était allumé ; elle devait sans aucuns doutes le trouver canon ! Elle lui sourit et allait s’installer à côté d’un homme beau, mais pas mon style.

Gabriella arrivait avec une dizaine de minutes de retard. Elle portait une petite robe bleue légèrement moulante qui lui allait à ravir avec des petits talons ; son maquillage était, comme d’habitude, constitué d’eye-liener, de crayon et de mascara, sur ce coup là nous nous maquillions pareil ! Les cheveux de la belle tombaient en cascade sur ses épaules ; et bien même je me mettais levé bien avant elle, elle avait choisit à peu près le même style que moi ! Quand je disais que nous étions des sosies, je n’en doutai même plus. « -Bonjour, excuser mon retard! ». Elle fit un sourire d’excuse au professeur et allai s’installer à mon côté, enlevant son blouson pour le poser sur le dossier de sa chaise. L’envie de me pencher vers elle pour lui souffler une remarque qui me récolterait un regard noir s’insinuait lentement dans mon esprit et, au moment où j’allais le faire, le professeur prit la parole.

Etant donné que j’étais intriguée par les premiers mots qui allaient sortirent de sa bouche, je me remis correctement à ma place et fermai la bouche, attendant la suite. « - Bonjour à tous. Je suis Ian Halder, votre professeur de dons. Nous allons passer toute l'année ensemble, alors j'attends que vous rendiez ce cours agréable et interactif. Les retards sont à éviter sous peine d'être refusé en cours. » Sa voix était charmeuse et j’étais sûr et certaines que plusieurs filles du rangs de devant devaient être en extases. Les retards, refusés ? Il était sérieux à jouer le professeur policier ou il jouait simplement la comédie ? En tout cas, un truc de sûr !, c’était que jamais il n’obtiendrait de toute cette classe une ponctualité à toute épreuve. Gabriella me jetait un regard qui se voulait énervée et me murmurait un « Ca c’est de ta faute ! » avant de pouffer tout bas. Je pris une mine indignée et souriais, amusée, avant de reporter mon attention sur le cours.

Je n’avais pas pour habitude d’arriver à l’heure, ni de me faire dicter ma loi, mais j’étais d’une fidélité à toute épreuve ! Alors, vu que Gabriella ne désirait visiblement pas arriver de nouveau en retard, je me devais donc de la réveiller dorénavant. « - Bien, maintenant j'aimerais que vous fassiez une petite démonstration de vos dons respectifs. Je laisse le choix aux volontaires de commencer. S'il n'y en a pas, je devrais choisir moi-même. » Il attendait que quelqu’un se manifeste, je jetai un regard circulaire à l’ensemble de la classe en me demandant si quelqu’un allait se proposer. Gabriella regardait elle aussi autour d’elle avant de lever les yeux au ciel et de lever la main comme une élève model. Je lui soufflai un « lèche-cul ! » avant de sourire en coin alors que le professeur l’interrogeait. Je me balançai doucement sur ma chaise alors que je regardai ma meilleure amie mettre sa main devant elle et se concentrer pour faire apparaître une boule de feu devant elle. Je savais qu’elle savait faire beaucoup plus de choses que ça, après tout elle et moi avions retapées notre première année ! Nous ne nous étions pas présentées aux examens de fins d’années, préférant aller se bourrer la gueule dans un bar ; du coup notre potentiel n’avait pas été évalué et nous avions dû retaper notre première année pour pouvoir repasser nos examens et enfin montrer ce que nous valions. Du coup, nous avions un an d’avancée sur tout le monde ici présent.

Deux coups furent frappés à la porte pendant que Gabriella continuait sa démonstration et une fille entrait dans la salle. Je ne pu m’empêcher de serrer les dents, je détestai cette fille. Je ne savais pas pourquoi, c’était comme ça ! Peut-être parce qu’elle tournait beaucoup trop autour de mon ex du temps où j’étais encore avec. Le professeur jetait une œillade sur son bureau alors qu’elle entrait. « Désolée du retard » s’excusait-elle simplement. Elle allait se placer à une place au milieu du rang et se penchait sur sa chaise, le dossier contre la table de derrière pour éviter qu’elle ne tombe. Il suffirait d’une toute petite pousser contre le meuble qui servait de soutient à Chloé et elle tomberait devant tout le monde ; avec un peu de chance elle pourrait même se faire mal ! Mais ce geste ne respecterait pas le travail qu’était en train de fournir Gabriella, ce pourquoi je me retenais. Mais ce n’était pas l’envie qui manquait !

Ma meilleure amie finit par terminer sa démonstration et elle levait un regard et un sourire fier vers Ian Halder, notre professeur terriblement sexy et inaccessible. Ses lèvres s’étirèrent d’avantages pour devenir curieux, je pouvais même deviner la petite étincelle qui brillait dans ses pupilles chocolat à cet instant. Mais le regard sérieux que lui lançait le beau brun ne présageait rien de bon, pas de compliment. « - C'est pas mal pour une première fois, mais tu peux faire beaucoup mieux. Ta boule de feu manquait de puissance, et sa forme n'était pas assez précise. Mais nous tâcherons de régler ces problèmes au cours de l'année. » Il était dûr et rabaissait Gabriella devant tout le monde. Je savais qu’il ne désirait que l’aider à s’améliorer, mais je n’aimais pas particulièrement la manière dont il avait employé ses mots. Je posai une main réconfortante sur le bras de Gabriella pendant que je le regardai, haussant un sourcil. « - Et vous monsieur, quel est votre don ? » Mon amie avait reprit la parole, cette fois pour poser une question intéressante. C’était vrai ça : quel était le don de notre charmant professeur ?

Il nous adressait un sourire en coin qui m’était caractéristique ; nous le regardions tous, attendant que quelque chose se passe. Rien. Pendant un moment s’entend, car, rapidement, les feuilles et les stylos posés sur nos tables se mirent à s’élever doucement dans les airs et un petit vent à souffler dans la salle. Je jetai un coup d’œil aux fenêtres et les vis toutes fermés : Ian possédait le contrôle de l’air, visiblement. Puis nos affaires scolaires se reposaient lentement sur nos tables, comme si elles savaient exactement à qui est-ce qu’elles appartenaient. Je jetai un regard à mon professeur, les yeux grands ouverts, bouche bée : nous possédions à peu près le même don ! « - D'autres volontaires pour montrer leurs dons ? ». Je levai la main sans vraiment m’en rendre compte, me demandant si le professeur allait, comme Gabriella, me faire des remarques dures ou non. Une fois que j’eu retrouvé toute ma concentration, je me remémorai les cours de l’an passé et me concentrait sans en avoir l’air, dardant un sourire en coin sur mes lèvres tandis que je regardai le professeur dans les yeux.

Je repensai à cette Chloé qui se tenait toujours en équilibre sur les deux pieds arrière de sa chaise grâce à la table derrière elle. Elle pourrait très bien me servir de cobaye ! Je fixai toujours mon regard sur le professeur tandis que la table qui servait d’appui à Chloé se reculait d’un coup, provoquant la chute immédiat de la jeune brune. Juste avant qu’elle ne touche le sol, je la fis s’élever dans les airs, toujours assise sur sa chaise. Je pouvais faire voler et déplacer des charges de plus en plus lourdes avec le temps, et mon année précédente m’avait fait énormément évolue. Évidement, je ne comptai pas rater les examens à la fin, cette fois ! Alors que Chloé volait dans les airs, allant de gauches à droites, de bas en haut, je m’amusait à faire voler les craies qui se trouvaient au tableau et écrivit sur l’ardoise « By Ashley Night » avant de laisser retomber les craies à leurs places et d'ouvrir une fenêtre pour permettre à Chloé de passer au travers sans casser de carreaux. Je la laissai tomber, dans une chute libre, tout en allant à la fenêtre pour la regarder. Je ne comptai pas utiliser mon don trop tard et devoir ramasser les morceaux de la brune en lambeaux ! Je la stoppai dans sa chute alors qu'elle allait se fracasser par terre, puis je la fis lentement remonter jusqu'au deuxième étage, le refis passer par la fenêtre que je venais d'ouvrir avant de la fermer, et l'installait de nouveau derrière sa table. Je souriais à Ian Halder, attendant une réaction.

Le réveil sonna plusieurs fois - 10 fois si je me souviens bien - je n'arrivais pas à me lever, surement parce que j'avais été me coucher à 5h du matin. Un bon quart d'heure après la sonnerie, je décidai enfin à me levait. Je regardai mon emploi du temps qui indiqué "maitrise de Don". Ah, le fameux cours du professeur qui avait un faible pour les jeunes filles, j'avais hâte de voir comment était ce professeur. Je pris le premier pull qui me tomba sous la main et un pantalon – qui trainait quelque part dans la chambre- je les enfilai à toute vitesse et pris mon sac pour me rendre à mon cours de début de matinée. Avant de partir, je regardai le réveil et je me rendis compte que j’avais 30 minutes de retard. Mon dieu, 30 minutes de retard pour la rentrée ? Sa commençais bien. Après tout, ce n’étais qu’un cours ou tu regardais les autres utilisaient leurs dons. Rien de très intéressant. J’arrivai devant la salle de cours, toqua et entra en m’excusant.

- Bonjour, vraiment désolé de mon retard. Vraiment

Au moment où je m’excuser, je vis Chloé se levait dans les airs et passait par la fenêtre en même temps que les craies se levait pour écrire « by Ashley Night ». C’était du Ashley tout cracher, elle ne l’aimait pas du tout depuis.. L’année dernière. Quand Chloé fut revenue à sa place, je m’installai à côté d’elle et posa mon sac sur la table. Je l'a regardaet sourit en repensant a ce qu'elle avait fait avec Chloé « ma pauvre, Ashley a fait la bête avec toi» je souris, tourna la tête et contempla le professeur attentivement.. Il n’était pas si beau que ça, je ne comprenais pas pourquoi toutes les filles étaient sous son charme alors qu’il n’avait rien d’un mec exceptionnel peut être le physique mais sans plus. Après avoir fini mon analyse, je regardai autour de moi les personnes qui étaient présentes. Je connaissais presque tout le monde à part quelques gens de devant. D’ennui, je mis ma tête dans les bras en attendant que les minutes défile.

-C'est pas mal pour une première fois, mais tu peux faire beaucoup mieux. Ta boule de feu manquait de puissance, et sa forme n'était pas assez précise. Mais nous tâcherons de régler ces problèmes au cours de l'année.

Le ton du professeur était froid et dur. J‘étais..Sur le cul je dois l‘avouer. Ashley posa une main sur mon bras; tout en regardant le professeur en haussant un sourcil. J’étais déjà de mauvaise humeur; mais me rabaisser comme ca devant tous les élèves.. Non. Il allait en bouffer de la puissance. Il fit un sourire en coin et je le regardais; attendant de voir son don avant de me moquer de lui. Ma petite vengeance personnelle allons-nous dire. Un instant rien une ne passait puis tous les stylos ainsi que les feuilles sur nos table se se mirent a s‘élever doucement; et un vent souffla dans la salle. Les fenêtres quand a elles se fermèrent d’un coup. Encore un télékinésiste? J’en connaissais une; ma chère coloc’, et les télékinésiste.. Il pouvait être énervant a tous faire voler! Rien de tel pour faire tourner quelqu’un en bourrique! Le prof contrôlait aussi l’air apparemment. Ashley le regardait bouche bée. Ce prof avait presque le même don qu’elle; de quoi la mettre sur le cul.

D'autres volontaires pour montrer leurs dons ?

Ashley leva la main et je la regardais. Un sourire éclaira son visage et d‘instinct je su qu‘un des élèves allait en prendre pour son grade. La table derrière Chloé, qui était arrivait en retard, se recula d’un coup et comme elle tenait en équilibre sur les deux pied de sa chaise elle bascula en arrière. Je souris amusée, Ashley serait toujours Ashley! Une filles arriva dans la salle pendant la démo d’Ashley; je la regardais un instant et reportais mon attention sur ce que faisait ash’. J’entendais vaguement la nouvelle se présenter. J’étais plus occuper a rire en voyant Chloé faire l’oiseau qu’a l’écouter a vrai dire!


-Bonjour. Désolée d'être en retard, je suis nouvelle, je viens d'arriver... Je me suis un peu perdue...

Je ne fis pas vraiment attention a la nouvelle; mais du coin de l’œil je remarquais qu’elle prenait l’apparence de son collier, un dessin s’étendait sur son coup pour descendre au dessus de sa poitrine. C’étais ca son don? Original Je devais l’admettre. Je regardais Chloé qui s’amusait toujours a faire l’oiseau a cause du don d’Ashley. Il ne lui manquait plus que des graines et on aurait un vrai petit pigeon! Avant que la brune ne touche le sol mon amie la fit s’élever dans les airs et la déplaça; j’étais en train de rire. J’étais complètement plié a côté d’Ashley; sachant très bien qu’elle ferait pire que ca! Et je n’avais pas tord car tout de suite les craies du tableau commencèrent a voler pour écrire « By Ashley Night » avant de retomber. Ah, Ashley voulait toujours avoir la classe. A peine les craies reposaient la fenêtre s‘ouvrit pour que Chloé y passe sans briser le carreau.. Ashley alla a la fenêtre et regarda Chloé tomber; la faisant revenir a sa place avant qu’elle ne s’écrase au sol. Ma voisine regarda le professeur en souriant et je décidais de me moquer un peu de Chloé. Entre temps j’avais remarquais que la nouvelle s’était assise a un endroit ou elle pouvait faire dépasser ses jambes de la table et qu’elle les avait croiser. Surement pour aguicher le prof. En voila une qui aura surement de bonne remarque et de bonne note! Je regardais moi aussi le prof.

-He bien monsieur! Vous en faite tomber des filles!

Je souris amusé et commençais a faire geler les pieds du prof pour qu’il ne bouge pas. Je crée ensuite un belle boule de feu juste derrière ses fesses. Ici, l’expression «　avoir le feu au cul　» prenait tout son sens avec moi! Je montais la température en regardant Ian dans les yeux, le sourire au lèvres.

-Alors monsieur, le feu est assez puissant ou je fais plus?

Mon sourire s’agrandit en même temps que la flamme derrière le prof. Frôlant son jean. Il ne pouvait pas bouger et moi.. Je m’amusais bien. Je ne lâchais pas prise sur mes dons et attendais qu’il me réponde.

Alors que je venais de terminer ma démonstration, une nouvelle –certainement vu que je ne l’avais jamais vu dans le pensionnat avant aujourd'hui- entrait puis elle sourit et ouvrit finalement la bouche : « Bonjour, désolée d’être en retard, je suis nouvelle, je viens d’arriver … Je me suis un peu perdue… » Elle déposait sa main juste au dessus de sa poitrine, touchant son collier en diamant au passage, dessinait une magnifique fleur de la même matière que son bijou au dessus de sa poitrine avant de me lancer un regard qui voulait tout dire ! Du style je ne te parlerai que par intérêt mais après tout je m’en fichai : elle faisait ce qu’elle veux ! Puis elle allait s’installer, elle ses deux jambes dans l’allée, et quelles jambes ! Puis elle les croisait et mâchait son chewing-gum d’une manière presque provocante. A la regarder de plus près –aussi près que je le pouvais de ma place du fond s’entend- elle avait de magnifiques cheveux qui me ferrait presque envie, et, lorsqu’elle était entrée dans la salle, j’avais croisé un regard gris – marron, magnifique. Le prof se mit à commenter ma prestation : « C’est bien, tu montres une bonne maîtrise de base de ton pouvoir. Mais maintenant il faut savoir aller plus loin. » J’étais fière de moi, et je doutai que les autres élèves savaient en faire autant ; mais en même temps j’étais une doublante, j’avais une année d’avance sur tous les autres –sauf les autres doublants s’entends.

La seconde d’après, je m’élevai dans les airs à mon tour et je redoutai le pire : que le professeur ne m’administre le même sort que j’avais fais à Chloé. Je volai dans la pièce, me faisant tourner rapidement, laissant une envie de vomir derrière tout ça. Je fermai les yeux, le visage fouetté par mes boucles chocolats. Puis la fenêtre s’ouvrit et je passai au travers alors qu’une pluie s’abattit fortement sur moi. Je filai vers le haut à une vitesse ahurissante, les larmes aux yeux, avant de tomber en chute libre, mes boucles touchants le sol. Je crois bien que j’ai eu la peur de ma vie ! Et si ce professeur ne maîtrisait pas aussi bien son don qu’il le disait ? J’aurais pu terminer en compote par terre ! Et je doutai que les autres se portent volontaires pour ramasser mes bouts de cervelle éparpillés partout. Puis je remontai lentement jusqu’au niveau de la fenêtre et pendouillai dans le vide pendant quelques instants pour le plus grand plaisir du prof, avant qu’il ne se décide à me remettre à ma place. Je boudai, croisai les bras, alors que mon corps goutait sur le sol, mes cheveux ne devaient ressembler plus à rien du tout, mon maquillage avait dû avoir coulé, et ma robe me coulait à la peau, épousant parfaitement mes formes et était légèrement transparent au niveau de la poitrine, là où le tissu de ma robe devenait plus clair. Je pris ma veste et l’enfilai, la fermant, foudroyant le professeur du regard. Il allait m’entendre !

Le cours était commencé depuis près d’une demi-heure lorsque quelques coups fut de nouveau frappés à a porte et elle s’ouvrit sur un mécheux brun, avec deux pupilles bleues magnifiques : Lorenzo Baratto. Cet élève là était mon ex, et, je peux vous le garantir, mieux vaut ne pas se frotter à son don ! « Bonjour, vraiment désolé de mon retard. Vraiment. » Je lui accordai un immense sourire, pensant qu’il allait s’asseoir à côté de moi, son ex mais qu’il adorait toujours et, à ma plus grande surprise, il prit place près de Chloé. Je perdis tout de suite mon sourire et je serrai les deux ; cette fille attirait mes exs comme du vinaigre qui attire les mouches. Je détestai cette fille, sans savoir pourquoi, mais c’était comme ça depuis que l’on c’était croisé. D’ailleurs Lorenzo se penchait un peu vers la brune pour lui murmurer quelque chose.

Alors que je m’étais amusée avec Chloé, Gabriella n’en avait pas perdue une miette et elle était littéralement morte de rire sur sa table, elle devait en avoir les larmes aux yeux. Mais comment résister et de ne pas éclater de rire, en même temps ? Si je n’avais pas dû me concentrer autant pour pouvoir contrôler mon don comme je l’avais fais, croyez-moi bien que j’aurai été écroulé par terre, me tenant les côtes sous les crises de rire qui m’auraient achevés ; sans oublier que ma démonstration aurait plutôt été désigné comme show. « Et bien monsieur ! Vous en faites tomber les filles » Je trouvai sa phrase plutôt bien trouvé ! Mon amie sourit, visiblement amusée sans pour autant lâcher le professeur du regard, je le fixai donc moi aussi. Au début ce ne fut rien de vraiment perceptible, puis je vis ses pieds se mettre à geler doucement, et une boule de feu apparut derrière le prof, au niveau de ses femmes. Vu de ce point de vue là, l’expression Avoir le feu au cul prenait tout son sens. « Alors monsieur, le feu est assez puissant ou je fais plus ? » Son sourire s’agrandit encore et encore, à croire qu’elle adorait ce qu’elle était en train de me faire. Pour ma part, j’étais littéralement morte de rire.

Mais Ian devait trouver que la comédie avant suffisamment duré, car la glace se mit à exploser et la flamme qui se trouvait derrière lui grossit encore et encore avant de s’élancer vers Gabriella, cette dernière créant un mur d’eau pour se protéger. Mais la boule de feu déviait et terminait sa course sur la table de mon amie, au lieu de sa tête. « J’attends de mes élèves qu’ils sachent se tenir et qu’ils montrent un peu de respects aux différents enseignants. » Puis il parcouru la salle du regard, s’arrêtant plus que nécessaire sur mon amie. D’ailleurs celle-ci n’avait toujours pas éteint le feu de sa table, se contentant de le maintenir pour ne pas qu’il s’étende et qu’il carbonise l’établissement, se serait bête, non ? « Monsieur, quand on joue avec le feu, on l’éteint après avoir joué, vous ne pensez pas ? » Je regardai le prof et me demandait pourquoi est-ce qu’il ne l’avait pas éteint tout de suite ; peut-être qu’il ne contrôlait pas les éléments, finalement ?

Une fille, Eleanor, levait la main et fermait les yeux un instant. J’étais intéressée, je voulais savoir quel était son don. Lorsqu’elle ouvrit de nouveau les yeux, ils étaient noirs et le temps dehors changeait aussitôt : l’orage se mit à tomber, puis la plus se transformait en grêle, les nuages avaient recouverts le soleil. Intéressant son don ! Les simples humains devaient se demander ce qui se passait ! Elle sourit et devait être très fière d’elle, je souris aussi de toute mes dents, ma mauvaise humeur dû au fait que le professeur m’avait littéralement ridiculisée soudainement disparue. « Bon voilà c’est pas génial mais c’est ma première année ici et je n’ai jamais eu l’occasion d’apprendre à maîtriser mes pouvoirs… » Et bien, pour une totale novice, je trouvai qu’elle s’en sortait plutôt bien et que ses pouvoirs ainsi qu’elle-même étaient très prometteurs ! Elle pourrait peut-être finir Madame Météo dans le futur ; au moins on était sûr qu’elle ne se tromperait jamais !

L’autre fille, Rozalinda, semblait fort s’ennuyer et elle décidait d’ouvrir la bouche, je me demandai c’était pour rabaisser ou pour prendre la défense ou encore complimenter qui ? « Mais monsieur, commençai-je doucement. Si vous voulez que l'on vous respecte, il faudrait déjà que vous, vous nous respectiez. Ce n'est pas en nous rabaissant sans cesse que nous allons progressez. Tout le monde n'aurait pas su créer une boule de feu, ni faire voler quelqu'un dans la pièce tout en contrôlant autre chose. Certes ces filles ont redoublés, mais justement, vous pourriez trouver quelque chose de satisfaisant dans ce qu'elles ont fait. Si vous voulez nous apprendre à contrôler nos dons, il faudrait peut-être arriver à vous contrôler vous-même et non répondre aux gamineries d'une élève. Vous vous devez d'être mature. Je n'ai pas tellement l'impression que vous l'êtes. De plus, nous sommes là pour assimiler les bases de compétences pour savoir dompter notre don. Vous devez certes savoir où nous en sommes, mais de là à rabaisser la plupart de ceux qui vous ont montré leur don, c'est... Enfantin. Si vous continuez, la plupart des élèves restant ne vous montreront pas leur don, n'ayant pas envie d'être dévalorisé par vos critiques incessantes. Pour la plupart nous sommes là pour apprendre, comme je l'ai déjà dit, et non pas pour être dénigré » Elle semblait lasse de toute ça, comme si elle s’ennuyait, et pourtant elle remettait le professeur à sa place. Elle aurait très bien pu être le porte parole de la classe : elle savait très bien comment parler, comment manier ses mots et elle semblait très intelligente. J’étais d’accord en tout point avec elle ! « De plus, vous avez dis que leur don avait à être intensifié, en quelques sortes. Et le vôtre ? On ne peux pas dire qu’il soit… Extraordinaire ! » Pioouf ! Dans ses dents ! Mais en insultant le don de Mr.Halder, elle insultait le miens aussi, étant donné que nous l’avion en commun avec Ian ; bien que je suis incapable de contrôler les éléments.

Rozalinda rempliait ses jambes sous la table, posait ses coudes dessus et maintenant sa tête entre ses mains. Sa tirade devait la lasser plus que nécessaire, et je me demandai pourquoi est-ce qu’elle prenait la tête, la défense de ses camarades ; elles ne nous connaissaient même pas ! Et, au début, j’avais eu la légèrement impression qu’elle voulait rentrer dans les paroles du professeur, pas lui tenir tête ! « Vous vous êtes peut-être échauffé. Montrez-nous quelque chose qui nous ferait vous respecter, et jà ce moment-là, je vous respecterais, voire plus. Après tout, pour des gens de notre âge, pour des gens qui ont sûrement été habitués à plus, et surtout moi, il en faut certainement plus pour demander respect, surtout quand vous critiquez sans même un petit encouragement. A croire que vous voulez faire le dur ! Montrez-nous ce qu'on pourra faire à la fin de l'année ! Un petit exemple, qu'on sache à quoi s'attendre. Parce que, personnellement, avant d'entrer, je m'attendais à beaucoup. Maintenant... A pas grande chose, j'en ai bien peur. » Je pouffai dans mon coin ; personnellement si j’aurai eu la tchatche comme elle j’aurai bien dis la même chose ! Quoi que …

Le professeur aussi se mit à tirader ; qu’est-ce que ça pouvait devenir, finalement ça n’allait pas s’avérer être un cours intéressant, simplement platonique et ça commençait à m’ennuyer sérieusement. Je croisai les bras sur ma table et enfouie ma tête à l’intérieur, laissant mes pensées vagabonder sans écouter les paroles du professeur, bien que ça réplique ne m’importait guère ! Je sentis la chaleur du feu sur la table de Gabriella diminuer, et je devinai qu’il l’avait finalement éteint. Puis la voix de Chloé s’élevait : « C’était un cours très intéressant, Mr. Halder. Mais je ne supporte pas d’avoir été traité de la sorte par Miss.Night. » Je relevai la tête et explosai de rire. Elle me lançait un sourire digne de la plu grande des faux-cul, mais son regard ne suivait pas ses lèvres, et elle sortit. D’un coup, sans savoir pourquoi, le décor changeait du tout au tout.

Je me retrouvai dans les toilettes de mon ancien collège, je devais avoir quatorze ans, c’était un collège pour jeune délinquant, mon ancien collège. J’étais assise sur la cuvette –le couvercle était rabaissé- et j’avais ramené mes genoux contre ma poitrine, les bras le entourant, et j’avais la tête enfouie dans le troue que ça laissant. Mes sanglots me secouèrent dans tous les sens, et mon cœur battait la chamade, ayant quelques ratés de temps en temps. C’était mon premier jour depuis que ma sœur avait été retrouvée morte, et j’avais du mal à respirer. La douleur était tel que je mordais mon avant-bras, laissant un filet de sang couler et tomber goute à goute sur le sol, pour retenir mes hurlements. Mes cheveux étaient ébouriffés, tel la crinière d’un lion, et mon maquillage avait coulé, laissant des traînés noirs sur mes joues et mes paumettes. J’étais habillée d’un simple t-shirt « I ♥ NY » trop grand pour moi et d’un jean troués, avec mes vieilles converse usées. Je relevai les yeux en entendant un chant et tombais nez à nez avec ma sœur, ma jumelle. C’était comme si je me regardai dans un miroir, elle tendit une main vers moi, et plus elle se rapprochait de plus, plus sa chaire se détachait et tombait sur le sol en lambeaux de peau, bientôt suivis par de la graisse, des muscles et de tout ce qui constituait un bras. Les cheveux de ma jumelle tombèrent en poignés, ses dents rejoignirent les cheveux sur par terre, sa peau pendait mollement, encore accroché aux muscles de sa mâchoire. « Alyzée ! Non, non ! Je suis désolée, t’approches pas ! Recule, recule ! » J’étais en proie à une telle terreur que tous les poils de mon corps se hissèrent, mes dents claquaient et tout sang avait quitté mon visage, je me mordis encore plus fortement, retenant les hurlements de folies qui s’échappaient d’entre mes lèvres. Mais, ce que je ne savais pas, c’était que mes crics, eux, étaient réelles et que toute la classe les avais entendue. Un voile de brume s'était dessiné devant mes pupilles grises, et mon ventre était noués ainsi que ma gorge.

C’était une hallucination. Je n’en revenais pas : Chloé avait usé de son pouvoir sur moi ! Je revenais peu à peu à la réalité, les larmes roulant sur mes joues. Je regardai la classe entière, me demandant si je devais fuir ou attendre …

Le prof me lança un «tu viendras me voir à la fin du cours» ferme, et cela me fit plus sourire qu’autre chose. Je l’avais poussais dans ses retranchements, et je sens que ce «rendez-vous» va mal tourner. Ou du moins qu’il serait.. Intéressant. Ashley qui était a côté de moi, était trempé. Je me concentré sur elle et fis s’évaporer l’eau sur elle. Je lui souris gentiment. Après tout, je n’allais pas l laisser se chopper une pneumonie ou je sais pas quoi d’autre. Surtout que le prof avait pas était tendre avec elle. Rien que de l’avoir vu faire la toupie dans les air, ca m’avais donné des nausées. Il finit par ouvrir la fenêtre et intensifia la pluie pour la diriger vers le feu sur ma table. Si j’avais vraiment voulu l’emmerder j’aurais arrêter l’eau; et j　‘avais bien voulu le faire juste pour voir la tête qu’il aurait fait! Ensuite une élève -Rosalinda si je me souviens bien- prit la parole.

-Mais monsieur. Si vous voulez que l'on vous respecte, il faudrait déjà que vous, vous nous respectiez. Ce n'est pas en nous rabaissant sans cesse que nous allons progressez. Tout le monde n'aurait pas su créer une boule de feu, ni faire voler quelqu'un dans la pièce tout en contrôlant autre chose. Certes ces filles ont redoublés, mais justement, vous pourriez trouver quelque chose de satisfaisant dans ce qu'elles ont fait. Si vous voulez nous apprendre à contrôler nos dons, il faudrait peut-être arriver à vous contrôler vous-même et non répondre aux gamineries d'une élève. -Si mon regard lançait des éclairs cette fille serait morte sur place. Déjà que le prof m’avait rabaisser et c m’vais bien énervée, mais si elle s’y mettait aussi.. Elle ne ferais pas long feu.- Vous vous devez d'être mature. Je n'ai pas tellement l'impression que vous l'êtes. De plus, nous sommes là pour assimiler les bases de compétences pour savoir dompter notre don. Vous devez certes savoir où nous en sommes, mais de là à rabaisser la plupart de ceux qui vous ont montré leur don, c'est... Enfantin. Si vous continuez, la plupart des élèves restant ne vous montreront pas leur don, n'ayant pas envie d'être dévalorisé par vos critiques incessantes. Pour la plupart nous sommes là pour apprendre, comme je l'ai déjà dit, et non pas pour être dénigré

Rozalinda semblait lassé. Même si elle venait de remettre le prof a sa place. Et franchement.. Elle montait dans mon estime. Elle n’était peut-être pas si frimeuse. Enfin.. Pas si bourge qu’elle en avait l’air.

-De plus, vous avez dis que leur don avait à être intensifié, en quelques sortes. Et le vôtre ? On ne peux pas dire qu’il soit… Extraordinaire !

Décidément, cette fille allait vraiment commençais a me plaire! Elle repliait ses jambe sous la table et posait ses coudes dessus: comme si elle en avait plus que marre.


-Vous vous êtes peut-être échauffé. Montrez-nous quelque chose qui nous ferait vous respecter, et jà ce moment-là, je vous respecterais, voire plus. Après tout, pour des gens de notre âge, pour des gens qui ont sûrement été habitués à plus, et surtout moi, il en faut certainement plus pour demander respect, surtout quand vous critiquez sans même un petit encouragement. A croire que vous voulez faire le dur ! Montrez-nous ce qu'on pourra faire à la fin de l'année ! Un petit exemple, qu'on sache à quoi s'attendre. Parce que, personnellement, avant d'entrer, je m'attendais à beaucoup. Maintenant... A pas grande chose, j'en ai bien peur.

Je souris amusé. La, le prof en prenait pour son grade; et bien même! Le prof commença son blabla et je soupirais.

- Ecoutez, Je ne suis pas dûr avec vous dans le but de vous rabaisser ou de vous faire croire que vos pouvoirs sont faibles. Toutes les démonstrations que j'ai vues montrent un très bon potentiel. Mais il faut aussi que vous sachiez qu'aucun élève de cette classe ne maitrise parfaitement bien ses pouvoirs - sinon à quoi servirait cette école ? -. Mon but est que vous progressiez tout en restant humble. Personne ne doit être prétentieux, et si j'insiste bien là-dessus, c'est par expérience. Tous les élèves qui se croyaient trop doués ont gâchés bêtement leur pouvoir, soit en se faisant exclure, soit en s'attirant des accidents. Je ne veux pas que ça vous arrive. Vous m'avez ensuite fait remarquer que ma démonstration n'était pas très impressionnante, mais dans une salle de classe on ne peut pas tout se permettre. Toutefois pour que vous ayez une petite idée des progrès que vous allez faire cette année, je peux vous dire ceci : le but sera de consolider vos pouvoirs, de les rendre plus précis, et de vous montrer toutes les possibilités qu'ils offrent. Je vous apprendrai à les étendre. La plupart d'entre vous n'ont qu'un seul don, et pourtant vous découvrirez vite qu'il sera possible d'en acquérir plusieurs. Vous venez de voir que je suis capable de voler. Pourtant, mon don de base n'est pas celui-ci. A votre âge, je ne savais que pratiquer la télékinésie à bas niveau. Mais avec l'entrainement, j'ai réussi à étendre mon don, et à présent je suis capable, par exemple, de contrôler assez bien les éléments et de voler pendant un certain temps. Ceci demande beaucoup d'entrainement, mais mon objectif est de vous amener à développer vos pouvoirs de la même façon qu'on m'y a aidé.
Je n’avais même pas regarder sa démonstration; préférant me concentrer sur une petite boule de feu que je venais de créer et avec laquelle je m’amusais. Ashley, elle, avait la tête sur ses bras. Elle avait vraiment l’air de s’ennuyer. Après que le feu fut éteins Chloé prit la parole.

C’était un cours très intéressant, Mr. Halder. Mais je ne supporte pas d’avoir été traité de la sorte par Miss Night.

Ashley ris a côté de moi et je regardais Chloé.

-He bien, nous vous retiendrons pas plus longtemps Miss Winston! Arrivedercci!

J’avais pris un ton faussement hautain juste pour bien me foutre d’elle et lui fit un signe a la Miss France. Elle fit un sourire de faux-cul et moi aussi. Elle m’énervait déjà a l’ordinaire; mais la elle se prenait encore plus pour…je n’avais même pas de mots. Et ca c’étais rare.
Chloé venait de sortir du cours et Ashley était en larmes. Apparemment Miss Winston, utilisait son don sur Ashley. Je regardais ma voisine, hésitant a la prendre dans mes bras ou a la laisser se remettre de ses émotions. Je levais le regard vers le prof et me décidais a râler.

-Alors moi on fait tout pour me reclaquer et je suis convoquer et elle que dal’?

Je me tournais a nouveau vers ma voisine et la pris finalement dans mes bras.