Bastien arrive =D

Bastien ThibautJouglet

feat. Alex Pettyfer

WHO ARE YOU Prénom(s) : Bastien Thibaut Nom : Jouglet Âge : 18 ans Date & Lieu de Naissance : 7 décembre 1992 Origine: Anglaise Scénario ou Inventé : Inventé Emploi/Etudes : Etude scientifique Groupe : Garçon

TELL US ABOUT YOU À première vue, Bastien semble être quelqu’un de sauvage, de mystérieux et difficile d’approche. Il parle très peu et est souvent dans sa bulle. C’est une personne calme et posée de nature et même parfois trop. Il est très nonchalant et rien ne le stresse. Par contre, lorsqu’on le connait un peu plus, on se rencontre qu’il peut être très bavard quand un sujet l’anime. C’est un bon confident par sa grande écoute, par contre ne lui demandez pas des conseils, il est très mauvais pour cela. C’est un autodidacte. Il déteste passer des heures assis et écouter un professeur pour apprendre. Il préfère apprendre par lui-même avec des livres ou des documentaires. Il a une excellente mémoire. Bastien est de ces personnes qui n’ont pas besoin de travailler dur et de faire leurs devoirs pour bien réussir. Il n’est pas très organisé. Il n’aime pas planifier d’avance et préfère vivre au jour le jour. La plupart de ses actions se font sur un coup de tête.

DELIVER US YOUR STORY

Bastien est né dans une ancienne et noble famille Anglaise, un 7 décembre de l’année 1992. Il adore sa date de naissance puisque au mois de décembre tombait son anniversaire ET noël, et il était ainsi inondé de cadeaux. Il était le petit dernier de sa famille, venu après 3 sœurs, il était perçu comme le fils prodigue pour son père, celui qu’il avait tant espéré depuis des années pour lui succéder en tant que patriarche de leur prestigieuse famille. En tant que tel, il fut chouchouté, presque pourri gâté pendant toute son enfance par son père qui le privilégiait de loin à ses grandes sœurs.
Son père cherchait à faire de lui un grand homme, et l’inscrivit donc chaque année à des clubs pour essayer de trouver son domaine de prédilection. Il a enchainé pas mal de sports parmi lesquels football, l’équitation, le tennis, le cricket, le golf… mais rien ne lui plaisait vraiment. Il aimait bien, mais ne brillait pas. Un jour, quand il avait 10 ans et alors qu’il se baladait avec son père dans les rues de Liverpool, il passa devant une boutique de pianos, et s’arrêta en entendant un jeune homme en train de jouer. Cette mélodie lui pénétra l’âme et il trouva les notes tellement mélodieuses et harmonieuses…
« Papa, je pourrais apprendre à en faire moi aussi ? »
C’est ainsi qu’il découvrit sa passion, le piano. Sa famille avait largement les moyens de lui payer un piano et des leçons particulières. Le contact de ses doigts fins avec les touches d’ébène rendit merveilleusement bien et il progressa très rapidement au fil des partitions. Sa prof de piano, Mylène Button, devint une proche confidente et son mentor, peut-être même plus que sa propre mère et ses sœurs, avec qui il s’entendait très bien par ailleurs. Cette irlandaise lui inspirait un grand respect de par son grand talent, et Bastien n’était pas plus heureux que quand les deux exécutaient une fugue a quatre mains. Elle aussi l’appréciait, et elle lui d’ailleurs dit que c’était son élève favori. L’idée qu’elle pouvait avoir d’autres élèves avec qui elle partageait des moments privilégiés n’enchantait pas vraiment Bastien, en pleine période d’orgueil pré-pubère, mais il se dit qu’il n’y pouvait rien.


Episode 2 – I'm on the Highway to Hell

Années primaires, tout se passait à peu près bien. C’est l’époque des rires et des chants, tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil. Il se rapprochait tout le temps des filles de sa classe, puisqu’il trouvait beaucoup plus amusant de jouer à la corde a sauter ou a parler, que de courir derrière un ballon comme un dératé, se pousser et se donner des coup de poings… Il s’amuse d’autant plus chez lui avec ses sœurs et leur amies qu’elles invitaient pour faire des « pyjama party » ; d’un autre côté la seule présence masculine de la maison était son père, et il était souvent absent pour travailler. Il fut donc naturellement attiré dans un univers féminin.

Années collège, ça se gâte, et rapidement même. Il se retrouva aves ses amies de primaire, mais maintenant l’atmosphère avait changé. Les hormones de la puberté en action, c’était des railleries permanentes a l’égard de Bastien. Il ne savait pas trop pourquoi il était visé, puisqu’il ne se sentait pas gay. En fait il ne savait pas trop, il appréciait les filles, et dans ses rêves conformistes il s’imaginait vivre une vie paisible avec une jolie femme et des enfants. Mais peu à peu dans son esprit, germa des pensées homosexuelles. Il regardait du coin de l’œil les garçons dans les vestiaires, il portait plus attention a la beauté masculine, lui-même portait beaucoup d’intérêt a son apparence. Peut-être était-ce parce que ses sœurs répétait sans arrêt « T’as vu ce mec il est trop beau ! » et finalement ça l’a affecté. En tout cas, ce fut vraiment une période difficile pour lui. Parfois quand il était avec ses copines, il entendait « Aller les filles on y va. Oh, pardon Bastien j’avais oublié que tu étais là.», et a force, ça l’usait même s’il le cachait au fond de lui. Comme quand il devait attendre devant les toilettes chaque fois que ses amies voulaient y aller (Et elles y passaient un temps fou). Cela lui permit progressivement de se forger une carapace et de s’endurcir, et il se rebella contre ceux qui l’avaient injustement insulté tout ce temps.

Années Lycée, il s’affirme. Il prend peu a peu conscience de son attirance pour les garçons, même s’il ne l’avoue pas. Surtout pas a son père, qui lui parle souvent de sa future famille et de l’héritage familial qu’il devrait assurer. Il était même sorti avec quelques filles, pour mettre un peu de poudre aux yeux a son père, mais jamais ça n’a duré forcément, puisqu’il n’arrivait qu’à ressentir de l’amitié pour une fille. Finalement, premier amour : un garçon plus âgé rencontré au club de musique. Leur aventure dura deux semaines, mais Bastien se rendit vite compte que celui-ci ne voulait que du sexe et que ses sentiments n’étaient pas sincères. Première déception amoureuse, il broya du noir pendant quelques semaines, pensant que l’amour était impossible pour lui… Il ne trouva ensuite que des petites amourettes, ne voulant plus donner son amour après que son premier copain lui ai recraché a la figure. Il se renferma d’avantage derrière son image de dur à cuir mais a l’intérieur il restait sensible et fragile.


Episode 3 – I’m dreamed it for you, Dad.

Assumant de plus en plus son homosexualité, il prit son courage à deux mains et l’avoua à ses amies de toujours et à ses sœurs, qui se réjouirent pour lui en fin de compte. Même s’il était soulagé d’avoir avoué ses attirances, il n’était absolument pas prêt à le dire à son père, puisqu’il pensait que de toute façon, lui non plus n’était pas prêt à cette nouvelle et ne le serait jamais d’ailleurs. Mais le destin en avait décidé autrement, puisqu’un jour, alors qu’il se bécotait langoureusement sur un banc avec son copain du moment, son père passa justement devant eux en voiture. Ce fut les plus longues secondes de toute la vie de Bastien, voyant les yeux horrifiés de son père qui le regardaient alors que la voiture défilait, puis disparut au coin de la rue. La réponse fut immédiate : dès que Bastien rentra, il trouva ses bagages faits, avec un aller-simple pour les Etats-Unis. Son père ne lui adressait tout simplement plus la parole et refusait de le voir. Il apprit par sa mère qu’il l’avait déshérité et qu’on l’envoyait chez sa grand-tante à Lima, une ville paumée du fin fond de l’Ohio.
Dévasté, Désolé, et tant d’autres choses encore alors qu’il regardait les nuages par le hublot de l’avion. « Un peu d’eau ? », non merci, vraiment… Il n’avait plus envie de rien en ce moment précis. Enfin si, peut-être de revenir en arrière, et d’être « normal », mais il savait que c’est impossible, et qu’il ne devait pas se détester pour les problèmes homophobes de son père. Il se rendit compte que tous ses rêves de normalité, il les avait fait pour son père, son cher père qui était si loin de lui à présent. Heureusement, sa grand-tante était une femme admirable, et tout à fait charmante, ainsi elle prit Bastien sous son aile. Sa nouvelle maison était assez traditionnelle, dans le style typique des maisons de banlieue américaines. Une seule chose manquait : Un piano. Plus de touches noires et blanches à caresser, plus de pédales à presser lentement, plus de cordes a taper pour laisser s’écouler une douce mélopée. Il fit avec, s’estimant déjà heureux de garder une bonne qualité de vie, malgré qu’il ait coupé les ponts avec sa famille, ou plutôt l’inverse. Septembre 2010, et la rentrée des classes. Il le prit pour un nouveau départ, une chance de repartir de zéro…

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