Ce Pensionnat regroupe les jeunes de 16 ans minimum, est un lieu où tout ce passe. Les trahisons, tromperies et coups foireux sont quelque chose du quotidient, vu que l'Oeil veille sur eux et leur donne des missions à remplir. Voir Contexte.
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| | | Petite Fiction ☺ "Un nouveau Chemin." ☺ |  |
| | | Auteur | Message |
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Ashley E. Night
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| | Sujet: Petite Fiction ☺ "Un nouveau Chemin." ☺ Sam 9 Oct - 15:24 | |
| Prologue : - Spoiler:
Je m’étais jurée de l’avoir. Juste pour prouver au lycée entier que je n’étais pas qu’une simple fille. J’étais Ashley Night, la séductrice. Si seulement j’avais su... Non. Même si j’avais été au courant depuis le début, je l’aurais quand même aimée, bien que cela n’ait été mon objectif de début. Mais ces choses là ne se contrôlent pas. Je n’ai jamais été capable de tombée amoureuse avant, et j’avais tirée une croix dessus. Même si je n’ai que seize ans, qui auraient voulut de moi en même temps ?
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| | | | Ashley E. Night
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| | Sujet: Re: Petite Fiction ☺ "Un nouveau Chemin." ☺ Sam 9 Oct - 18:43 | |
| Chapitre 1 : - Spoiler:
Pourquoi est-ce que je m’étais réveillée avec la peur au ventre ce matin ? Je ne sais pas. La dernière fois que j’avais eu la même sensation, ça a été quand mes parents eurent leur accident de voiture… et qu’aucuns d’eux ne survit. Depuis ce jour tragique, c’est ma grande sœur, Leila, âgée de dix-neuf ans qui s’occupe de moi.
Rajustant mon sac sur mon épaule, je franchis les grilles du lycée ; mon meilleur ami, Dylan Desantos, à mon coter. Dylan était une tête châtain, avec souvent les cheveux coiffé en bataille ou ébouriffés, avec des yeux d’un vert Emeraude magnifique. Il était grand, haut de ses un mètre soixante dix-sept et barraqué. Que des muscles ! Il aimait dragué tout ce qui bouge, et traînais qu’avec des filles qui en valaient la peine physiquement. Quelques fois il m’arrivait de me demander pourquoi est-ce qu’il traînait avec moi, je n’étais qu’une fille comme les autres… enfin je n’étais qu’une fille dont les autres ne voulaient pas. Haute de mon un mètre cinquante-six, je n’étais pas bien grande. Mes cheveux étaient d’un noir profond, sans reflets, comme la nuit ; mes yeux étaient magnifiques mais assez difficiles à décrire. Mais je vais faire un effort, et être la plus précise possible pour le faire. Ils étaient d’un gris tellement clair, qu’on dirait qu’ils étaient blancs ; il n’y avait que mon Iris et le contour de ma pupille de noir. Sans oublier les étincelles dorées qui se trouvaient dans mes pupilles, illuminant mon regard et me donnant l’impression d’avoir pleurer. Etrange comme yeux, vous ne trouvez pas ? Mes oculaires donnaient sur un nez droit et fin ; juste en dessous se trouvait ma bouche. Elle possédait un tracé parfait, et ma lèvre supérieure promettait sensibilité et sensualité sans oublier leur couleur cerise mûre, le seul trait de couleur sur mon visage, vu que ma peau était blanche comme la porcelaine ; et aussi douce que celle des bébés. Ma mère, avant de mourir, me disait souvent que j’étais magnifique. Et il fallait être aveugle ou hypocrite pour ne pas le remarquer. Je regardai Dylan dire bonjour à tout le monde, c’est qu’il était l’un des mecs les plus beaux et les plus populaires du bahut. Il avait bien essayée de m’intégrer au groupe, mais les autres filles en avaient décidées autrement. Et il est vrai que cela ne me déplaisait pas ! Dylan disait qu’elles avaient peur de moi, de ma beauté, de mon sourire, de mon regard, que je leur fasse de l’ombre en gros. Il est vrai que je n’en aurais pas tellement de mal ! Mais je n’étais pas de ce genre de fille-là, où que seul être vu et reconnue importait. La sonnerie retentit et je me dirigeai vers ma salle de cours, Dylan sur mes talons. Je m’installai à ma place et mâchai mon chewing-gum, attendant que la prof n’arrive et ne fasse son rituel. A chaque début de cours, elle entrait dans la salle, posait sa mallette sur son bureau, attrapait un livre et frappait trois fois de suite sur son bureau pour obtenir notre attention. Ensuite elle nous demandait, ou plutôt ordonnait, d’aller jeter nos chewing-gum, de poser nos sacs par terre, de sortir nos affaires, de ne pas bavarder et collait les élèves qui ne l’écoutaient pas. Puis elle attrapait une craie et commençait son cours. Mais cette fois, j’avais beau fixer la porte, elle ne s’ouvrit pas.
Dix minutes passèrent, et tous le monde y était aller de sa petite histoire et se retrouvait assit sur les table à parler. Ou encore à envoyer des texto ou à faire l’imbécile. La porte s’ouvrit et un silence de mort retentit. Tout le monde avait cessée son activité pour regarder la personne qui venait d’entrer dans la pièce. Ce n’était pas du tout à celle que nous nous étions attendu ! A la place de la prof, se tenait un jeune de mon âge. Je fus tout de suite attirée par lui, par cette sensation qu’il dégageait. Ses cheveux de jais contrastaient étonnement avec sa peau blanche, comme un corbeau sur un sol enneigé. Il était habillé entièrement de noir : Jean Armani qui devait coûter les yeux de la tête, chemise, veste en cuir et botte. Même ses lunettes de soleil, Ray-Ban visiblement, et son sac qu’il avait à l’épaule étaient noirs. Mal grès ses montures, je pouvais facilement deviner qu’il avait des yeux magnifiques. Il jeta un bref coup d’œil à la salle et alla s’asseoir près de moi, derrière pour être plus précise. Elysa, l’ex de Dylan et la plus grosse pouffe de tous les temps, ne l’avait pas quittée une seule fois, et elle le dévorait du regard. Je le connaissais bien, c’était celui qu’elle employait lorsqu’elle entrait en Chasse. Encore un qui allait se retrouver prisonnier de ses filets. Y aurai-t-il un seul garçon capable de lui résister ? La prof entra à ce moment et coupa court à mes pensées en se mettant à me crier dessus pour mon chewing-gum, mon sac et mes pieds sur ma table. A je vous jure ! C’était elle qui arrivait en retard et c’était nous qu’elle engueulait ? La prochaine fois, je pars de son cours ouai ! Je sentis un regard sur moi, et les poils de ma nuque se mirent à s’hérisser. Je tournai la tête pour voir derrière et rencontra deux verres noirs de Ray-Ban, a il avait gardé ses lunettes ? Il avait peut être une maladie aux yeux, genre une Conjonctivite ! J’en avais déjà eu une fois, et je ne veux plus en avoir jamais ! J’avais cru devenir aveugle. Un sourire en coin déforma les lèvres du nouveau, et j’eu l’impression de fondre littéralement. Mon Dieu qu’il était beau comme ça ! Au travers ses verres, je devinai son regard sur moi ; qui commençait sérieusement à me gênée dis en passant. Pour ça que je tournai de nouveau la tête pour essayer de me concentrer sur le cour. Mais essayez vous un peu de vous concentrer avec un canon qui ne vous quitte pas du regard ! Elysa y arrivait parfaitement, en même temps elle avait l’habitude ! Je sentis le feu me monter doucement aux joues. Ok, respires calmement Ashley… Il ne te regarde pas, tu ne sens pas son regard sur toi…
A croire qu’il avait finalement finit par m’écouter, le regard me quitta. Je soupirai mal grès moi, trop contente. Mais quand je tournai de nouveau la tête pour regarder ce que le nouveau faisait, je vis qu’il fixait Elysa. Quelque chose me secoua dans le ventre, je connaissais ce sentiment, mais jamais je ne l’avais éprouvée pour elle ! Jalousie. J’étais jalouse qu’il est finalement détourné le regard de moi pour aller le poser sur la blonde à mon coter. Je vais vous la décrire, juste pour que vous visualisiez bien la Bombe atomique à laquelle je fais allusion. Elysa était montée sur de longues et fines jambes, des formes là où fallait lui assuraient le regard de la gente masculine. Elle avait de longs cheveux blonds et ondulés, et des yeux bleus Saphir magnifique ainsi qu’un sourire éclatant et un teint halé. J’avais beau être belle, à force de me le répéter routinière ment part Dylan j’avais finis par imprimée, personne ne posait le regard sur moi. Si sa se trouve, je leur faisais peur avec mes yeux ! A y est, voilà que je me refais encore un film ! La sonnerie retentit, me sortant de mes pensées. Je me levai, attrapai mon sac, d’où je n’avais strictement rien sortie dis en passant, et me levai pour me stopper d’un coup pour ne pas rentrer dans le nouveau qui allait me rentrer dedans. Il se précipita vers la sortie, comme si sa vie en dépendait. Mais il rentra dans Elysa, qui, j’ai un très léger doute, l’avait fait exprès. Il butta contre elle et la rattrapa d’un geste précis et rapide, tellement que je ne l’avais presque pas remarquée. De sa main droite, il tenait Ely, et de sa main gauche il tenait son sac. Levant les yeux vers elle, les Ray-Ban du nouveau lui tomba sur le nez et j’eu tout le loisir d’admirer ses pupilles. D’un noir intense, sans fond apparemment, d’où l’on ne distinguait pas l’Iris des pupilles. Magnifique. Envoûtant. Effrayant. Ce sont les seuls adjectifs qui m’étaient venu en tête en les voyant. D’un geste, il releva Elysa, lui remit son sac dans les mains, replaça ses lunettes comme il fallait sur son nez et jeta un regard sur l’assistance. Un mouvement à ma droit me fit tourner la tête. Une ombre passa devant la porte, et un éclat doré m’interpella. Je m’approchai de la porte et regardai à gauche et à droite mais rien. Enfin, personne. Etrange… Je tournai de nouveau la tête vers l’intérieur de la salle et le prof nous mit tous à la porte. Sympa, il n’y avait rien à dire là-dessus. Sortant de la salle et passant à mon coter, le nouveau ne pu s’empêcher de plonger son regard, enfin ses Ray-Ban dans mon regard. Puis il tourna la tête et sortit de mon champ de vision. Ok, trop étrange. Qu’est-ce qui était étrange ? Le fait qu’il m’ait regardé sans poser de questions sur mes yeux, ou encore le fait qu’il m’ait regardé tout court !
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| | | | Ashley E. Night
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| | Sujet: Re: Petite Fiction ☺ "Un nouveau Chemin." ☺ Sam 9 Oct - 21:31 | |
| Chapitre 2 :
- Spoiler:
Le nouveau. Tout le monde n’arrêtait pas de parler de lui. Ça devait l’énervé ou le gêné plus qu’autre chose ! C’est pas drôle d’être nouveau : tu connais personne, et tout le monde parle de toi ; et puis, celles qui viennent te voir dès le début ne sont pas forcément celles qu’il faut avoir dans ses amies ! J’ai été nouvelle il y a un an ou deux. Je venais d’entrée en troisième, et tout le monde parlait de moi, de mes yeux, de ma beauté… Et je détestais ça. Dylan fut bien la dernière personne à être venue me voir, et regarder où est-ce qu’on en était aujourd’hui ! Inséparable, c’était bien le mot. Les cours étaient passés comme une flèche, et me voilà à faire la queue pour aller manger. J’étais toute petite, et les personnes ne faisaient pas forcément attention à moi, me prenant pour une petite sixième. Mais que ficherait une petite sixième au lycée, vous m’expliquez vous ? Dylan passa son bras par-dessus mes épaules et me serra doucement contre lui. Il me protégeait et prenait tout le temps ma défense, comme si j’étais sa propre sœur. On se considérait beaucoup plus comme frère et sœur qu’autre chose. Surtout depuis qu’il avait perdu sa vraie sœur, celle de sang. C’est il y a un peu plus d’un an, nous étions tous les trois chez lui, dans la chambre de Nina, sa sœur. Elle nous avait sourit et demandée de sortir de la chambre gentiment. Jamais je n’aurais pus imaginer la suite. Dylan et moi-même finîmes par sortir de sa chambre et on descendit dans la cuisine pour manger un morceau. Vingt minutes étaient passées et la sœur de Dylan n’avait toujours pas donnée signe de vie. J’étais assise sur le bar en train de manger un Brownies quand mon ami monta à l’étage pour demander à sa sœur si elle voulait manger avec nous. Ce fut le cris le plus horrible que je n’avais jamais entendu, pas même à la télé. Descendant du bar en quatrième vitesse, je me pris les pieds et m’étala de tout mon long. Puis je me relevai et montai à l’étage. Je trouvai Dylan devant la porte ouverte de la chambre de sa sœur. Il était blanc, fixait un point dans la chambre, et avait la bouche ouverte. Je m’étais avancée doucement et avais jetée un coup d’œil à l’intérieur. Un bain de sang. C’était bien le mot. Nina était allongée par terre, sa peau halée complètement recouverte de ce liquide rouge et poisseux….
Quand j’y repense, j’en ais encore les larmes aux yeux. Donc, je vais éviter de le faire… Et puis, c’est du passé tout ça, même s’il est encore bien ancrée dans le présent. Un frisson me parcourus, et je tournai la tête vers le Parking du lycée. Une Aston Martin noir y était garé, avec le nouveau d’adosser sur le capot. Il avait les bras croisés et me regardait, il avait même enlevé ses lunettes de soleil ! Même de loin, je pus admirer ses pupilles. C’était un seul point dans le blanc de son œil, à croire qu’il n’y avait aucune différence entre sa pupille et son iris. La prise de Dylan autour de mes épaules se fit plus possessive et je tournai la tête vers lui. Sa mâchoire était crispée, et ses pupilles vertes ne quittèrent pas l’adolescent des yeux.
_ Dylan ? Demandais-je.
Il ne baissa même pas les yeux vers moi.
_ Ashley ?
_Pourquoi tu fixes le nouveau comme ça ?
_Le nouveau à un prénom, dit une voix derrière moi.
Je tournai la tête de nouveau, à croire que je ne faisais que ça, et faillit tomber dans un puit sans fond. Quand on parle du loup ! Comment avait-il pu faire tout ce chemin en deux seconde même pas ?! Le bras de Dylan descendit à ma taille et il me serra doucement contre lui. J’avais l’habitude de se genre de réaction de sa part : il ne supportait pas que l’on puisse toucher à sa petite sœur. Je regardai la nouveau, qui avait le même sourire en coin que tout à l’heure en cours, un peu hautain mais tellement craquant ! Il remit ses lunettes de soleil sur son nez.
_Et qu’est-ce que ça peut nous foutre que ta mère ait décidée de te donner un prénom ?
_Je ne me rappel pas t’avoir adressé la parole Dylan.
Je sentis que mon ami était sur le cul, comment est-ce qu’il avait pu savoir son prénom ? Personne ne sembla le remarquer, j’étais la seule à bien le connaître comme ça. Je ne pus m’empêcher de sourire au nouveau.
_Damon, c’est mon prénom.
_ Et ton nom ?
_Tu le connaitras peut être plus tard..
Il me fit son sourire en coin de nouveau, et je fus bien contente que Dylan me tienne par la taille en cet instant.
_Moi c’est Dylan Desantos, et elle c’est Ashley Night ; sans oublier que personne ne la touche.
Et hop ! Voilà Dylan qui rejouait le grand frère protecteur. Quelques fois cela m’arrangeais bien, quand c’était des gros lourd qui me collaient, mais là c’était un pur beau gosse quoi !
_Mis à part toi-même Dylan, intervint Elysa qui s’approcha de nous.
Super, manquait plus que la plus grosse pouffe de tout les temps entre en scène !
_Elysa, je ne me rappel pas que l’un de nous trois ne t’ai demandée d’intervenir dans la conversation, répondit Dylan.
La blonde se tourna vers Damon, tout sourire :
_Non. Mais je m’incruste quand même ! En faite, enchantée Damon ! Je suis Elysa Santos.
Elle embrassa sa joue. Et je pense que l’on aurait eu le temps de faire un tableau vu le temps qu’elle y avait passé ! Contre l’attente de tout le monde, Damon ne fit rien. Il ne régit pas, et je devinai son regard, au travers ses verres noirs, posé sur moi. Un frisson me parcourus tout le corps, et Dylan enleva sa veste pour la poser sur mes épaules. Il avait certainement du croire que j’avais froid. Tout garçon ayant reçut un baiser comme ça, même sur la joue, de la porte d’Elysa était devenu tout rouge et soudainement gênés. A croire que lui n’était pas normal !
_Ashley… quel beau prénom ! Celles qui le portent sont souvent intelligentes, et je crois que tu n’y fais pas exception ! J’avais pensé que toi et moi, et ton chien de garde je suppose, pourrions aller manger un morceau un de ces jours !
_Même pas la peine de rêver ! Et je suis pas son chien de….
_ Se serait avec plaisir Damon ! Et merci pour ce compliment… enfin je prend ça comme un compliment.
_Cela en est un. A la prochaine alors… Ashley.
Il prit ma main et y déposa un baiser avant de la lâcher et de faire demi-tour. Ouais... Bon ok ! Ça fait quoi si je tombe dans les pommes devant tout le monde ?!
Damon. Il ne quitta pas mes pensés un seul instant du reste de la journée. Pourquoi est-ce qu’il me hantait comme ça ? Je ne le connaissais même pas depuis vingt-quatre heures et me voilà déjà accro… ça ne plairait certainement pas à Dylan ! Quoi que… pour la première fois depuis deux ans, est-ce que je ne pourrais pas agir par moi-même, comme la grande fille que j’étais ? Sans demander conseil, ni demander d’avis, ni demander d’autorisation… le rêve. Un coup à ma porte me fit revenir à la réalité. Je jetai un « Entrée ! » avant de me ré intéresser de nouveau à mon cahier de cour que je tenais ouvert sous mon coude. Je tournai la tête et vis ma sœur. Un sourire se dessina sur mes lèvres et je fermai mon cahier pour la regarder s’asseoir à mon coter. Leila me sourit. Si on ne le savait pas, personne ne pouvait deviner que nous étions toutes les deux sœurs. Elle avait une peau bronzée, des longs cheveux blonds et des yeux d’un vert profond. Un sourire éclatant et des lèvres roses, comme deux pétales de roses. Elle était grande… tout le contraire de moi en faite ! Elle et moi nous étions souvent posées la question en silence : Pourquoi, si nous étions sœurs, ne nous ressemblions nous pas ? Comme toutes les sœurs normales ? L’hypothèse que j’avais pu, ou qu’elle avait pu, se faire adoptée avait été dite, mais aucune de nous deux n’avions de preuves.
_Quelque chose ne va pas Leila ? Demandai-je au bout d’un moment.
Elle plongea son regard Emeraude dans le mien avec un petit sourire :
_ Exactement la même questions que j’allais te poser Ashley. Alors, quelque chose qui ne va pas ? Quand tu es rentrée tout à l’heure, j’ai cru que j’avais affaire avec un fantôme. Tu avais l’air ailleurs. Il c’est passé quelque chose au lycée ?
Je souris. Elle avait l’œil ! Même s’il aurait fallut être aveugle pour ne pas remarquer que j’étais plongée dans mes pensées.
_ Et bien, il se pourrait qu’en effet il se soit passé quelque chose au lycée ! Bien que ce soit quelque chose de positif en soit. Il y a un nouveau, il s’appelle Damon et… ben je crois qu’il m’a dragué !
Je le croyais oui. J’avais tellement l’habitude de se genre de comportement avec Dylan que je ne faisais même plus la différence.
_Damon, dis-tu ? Damon Comment ?
_Alors là, aucune idée Leila ! Il n’a pas voulut me le dire tout de suite. Dommage d’ailleurs… et il avait un certain accent… Italien il me semble ! La classe ce mec !
Il était tellement aisé de parler avec Leila, qu’à chaque fois je me laissai emporter. Détournant le regard de ma sœur, je rencontra mes yeux et plongea un instant à l’intérieur. Les étincelles dorées étaient beaucoup plus vives que d’habitude, ce qui donnait l’impression qu’un feu d’artifice était en train de se dérouler dans mes pupilles. Le feu me monta doucement aux joues, et donna un peu de couleur à mon visage. Un petit rire retentit dans le silence de la pièce. Dans le miroir, je vis Leila se déplacer pour venir à mon coter avant d’embrasser mon front :
_Fais attention à toi Ashley…
Puis elle partit avant que je ne puisse lui réponse. Un mouvement attira mon attention vers la fenêtre, je me levai et allai voir ce que c’était.
Merci de me dire ce que vous en pensez  vous pouvez le faire par MP y'a pas problèmes (: N'oubliez pas que toutes critiques est bonnes à prendre, pour s'améliorer :p | |
| | | | Ashley E. Night
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| | Sujet: Re: Petite Fiction ☺ "Un nouveau Chemin." ☺ Ven 15 Oct - 18:02 | |
| Chapitre 3 :
- Spoiler:
Un oiseau blanc, certainement une colombe, je n’étais pas très douée pour reconnaître les races d’oiseaux, s’était posée sur le rebord et tapotait la vitre de son bec. Je soulevai le battant et regardai l’oiseau qui ne bougea pas. Il ne sembla pas effrayé le moins du monde, alors je tendis doucement la main vers lui et il monta dessus. Trop étrange. Il avait certainement dû être apprivoisé il fut un temps pour qu’il se laisse approcher comme ça… et pour qu’il me monte sur la main surtout ! Levant doucement ma deuxième main, je la posai délicatement sur le plumage soyeux de l’animal et le caressa doucement, lissant ses plumes. Il déplia ses ailes, et j’eu tout le loisir d’admirer l’intérieurs de ses ailes. Elles étaient striées de noir, une colombe avec des plumes noirs ? J’éloignai ma main, la passant par la fenêtre pour que l’animal puisse s’envoler. D’un mouvement de la tête, elle me planta son bec dans la main. Je la reculai en poussant un cri, plus de surprise qu’autre chose, et ramena la main à la poitrine. L’oiseau volai sur place pendant un moment ; aucun de nous deux ne détourna la regard. Bizarre, depuis quand un animal vous défiait du regard ? Je fermai le battant de ma fenêtre avant de regarder l’oiseau pousser un cri et s’éloigner. Je finis par baisser le regard vers ma main et vis que le bec de la Colombe me l’avait entaillée. Un filet de sang écarlate coula de ma paume et tomba sur le plancher. Je claquai de la langue, d’une manière réprobatrice, avant d’aller dans ma salle de bain personnelle. Je pris un coton avec du désinfectant et soignai ma blessure. Plus jamais je ne me montre gentil avec un oiseau moi ! La prochaine fois que j’en vois un et qu’il y a un caillou dans le coin, je ne réponds plus de rien ! Rangeant tout ce que j’avais sorti, je retournai dans ma chambre pour finir mes devoirs.
Impossible de me concentrer. Je me sentais observée, une sensation très étrange. Les poils de ma nuque se mirent à s’hérisser et j’eu la chaire de poule, avec un frisson qui me traversa de la tête aux pieds. Mais quand je jetai un regard circulaire à ma chambre, j’étais seule. Une heure passa, mais cette sensation, elle, ne passa pas. Je fermai mon cahier, me levai et allai inspecter partout dans ma chambre. Sous les poufs, derrière et sous mon lit, sous mon bureau, même par la fenêtre. Rien. Quelque chose brilla et attira mon attention sur ma droite, je tournai la tête et vis un éclat doré dans mon miroir. M’approchant de l’objet, je vis mon reflet s’avancer lui aussi ; chose tout à fait normal ! Quelque chose m’attirai, je ne savais pas quoi, mais c’était… bizarre. Pour un peu j’aurai pris mes jambes à mon cou et j’aurais tracée hors de ma chambre ! Mais ce n’était qu’un miroir, il allait pas me manger tout de même ! Sans que je ne contrôle le moindre de mes mouvements, j’enlevai le bandage que j’avais à ma main, d’où le sang, comme si on venait de rouvrir la blessure, se remit à couler. J’approchai ma main du verre et le frôla, il était anormalement chaud et quand je plaquai ma paume contre la surface du miroir je sentis une pulsation à l’intérieur. Impossible ! C’était certainement mon propre battement de cœur que je ressentais au travers de ma main.
_Ashley ?! A table !
Sursautant, je me pris les pieds dans mon sac de cour et tombai en arrière. Super. Me relevant, en me massant le dos qui avait percuté contre ma chaise de bureau, je criai à ma sœur :
_Ouais j’arrive deux secondes !
Puis mon regard se posa sur la surface du miroir. Une trace ensanglantée s’y trouvait. Celle de ma main. Je la vis disparaître, petit à petit, exactement comme si le miroir l’absorbait…
Suite au petit accident de la veille, je n’ouvris plus ma fenêtre, et le miroir avait été déplacé de ma chambre. J’avais fais des cauchemars toute la nuit ! Je courrais à m’en faire mal aux jambes dans le noir, quelques fois je tombai, mais je me relevai et courrais encore et encore. Quelque chose au fond de moi me disait que si je ne gagnai pas rapidement de la distance, Il m’attraperait, et mieux ne valait pas que je sache ce qu’Il me ferrait. Je ne savais pas qui Il était, ni Son physique, ni Sa voix…. Mais je savais que tout en Lui allait m’attirer, et qu’Il refermerait son piège sur moi… Une main se posa sur mon épaule et j’hurlai en faisant un bond en avant. Me retournant, je vis que c’était Dylan qui me regardait bizarrement. Ouah… je devenais complètement parano moi !
_Ashley, ça ne va pas ? Demanda-t-il inquiet.
_Hum… si, si ça va ne t’inquiètes pas ! J’étais juste dans mes pensées et tu m’as surprise..
Je lui fis un sourire rassurant avant d’aller sur le parking du Lycée. J’avais complètement oubliée la présence de mon ami à coter de moi. Passant un bras par-dessus mon épaule, il me serra doucement contre lui avant d’embrasser mon front et de se diriger, en m’entraînant avec lui, pour aller voir les autres. Super, tout ce que je voulais pour bien démarrer la journée. En plus, après la nuit que j’avais passée, j’étais légèrement sur les nerfs ! Dylan me garda près de lui tandis qu’il faisait la bise aux personnes, que l’on ne pouvait même pas qualifier de connaissance, d’amis ou d’ennemis. Un doux bruit de moteur attira mon attention et me fit tourner la tête. Une Aston Martin que je connaissais assez bien pour ne l’avoir vu qu’une seule fois et de loin passa à notre côté. Je pus voir ma tête dans les vitres teintées. Mes cheveux corbeau étaient légèrement ébouriffés par le vent, mes yeux étaient fatigués et reflétaient une lueur que l’on pouvait retrouver dans le regard d’un animal traqué. J’étais encore plus blanche que d’habitude, et des cernes violacés rendait mes yeux encore plus surnaturel que d’habitude. Quand à mes lèvres, on aurait dit qu’elles étaient noir tellement mon teint était blanc. Une mort-vivant. Je ne trouvai pas d’autre mots pour me qualifier. La voiture alla se garer sur une place, et la portière conductrice s’ouvrit pour laisser apparaître Damon. Un sourire se dessina lentement sur mes lèvres, et je ne le quittai pas du regard. Damon fermai sa voiture, pris son sac par la lanière mais ne le mis par sur son épaule, se contentant de le tenir. Puis il s’avança vers l’enceinte du lycée. Il était encore habillé entièrement noir. Il portait encore un jean Armani, ses bottes mais à la place de sa chemise et de sa veste ne cuir, il arborait seulement un col roulé noir. Il s’arrêta juste devant la grille du lycée et tourna la tête pour regarder le petit groupe que nous formions, Dylan les filles et moi. Je tournai vivement la tête, ne voulant pas qu’il me voie avec cette tête là. Depuis quand est-ce que l’avis de quelqu’un que je connaissais très peu, pour ne pas dire pas du tout ?
_Dylan… passe moi tes Lunettes de Soleil s’il te plait… murmurais-je à son oreille en me mettant un peu sur la pointe des pieds.
Il me sourit et enleva ses Ray-Ban avant de me les tendre. Je lui souris et les posai sur mon nez. Ouf, au moins il ne verrait pas mes yeux, c’est déjà ça ! La sonnerie retentis, et j’allai dans ma salle de cours avec Dylan à mon coter. Pour ne pas changer. M’installant dans le fond de la salle, je posai mon sac sur ma table et me balançai sur ma chaise, le dos collé au mur. J’inspectai la classe derrière les Ray-Ban de Dylan, qui m’allait très bien dis en passant ! Damon se trouvait assit à ma gauche, à l’autre bout de la salle. J’avais très bien choisis ma place pour une fois ! La prof entra et commença son cours.
Grattait. Ça grattait. Voilà ce que ça faisait. Je ne savais pourquoi, mais ça grattait. Je n’étais pas normale. Enlevant le bandage à ma main, je jetai un coup d’œil à ma main, encore ensanglantée la veille, je remarquai que l’entaille n’était plus d’une vulgaire cicatrice ! Trop bizarre… Levant légèrement les yeux, je faillis tomber à la renvrerse.
_Damon tu m’as fais peur !
_Désolé Ashley, ce n’était pas mon attention…
Mais ses pupilles révélaient tout le contraire. Il esquissa un sourire éclaire, et je le contournai pour passer. Mais, rapide comme le serpent, il attrapa mon bras et découvrit ma main à sa vue. Ses yeux s’agrandirent un instant, puis il m’attrapa par la taille et m’attira contre lui, laissant une main sur mes hanches, il monta l’autre à mon cou et le découvrit de mes cheveux, le laissant à sa vue. Mais qu’est-ce qu’il faisait ?! Essayant de me dégager, il me garda encore plus contre lui.
_Lâche moi Damon ?!
_Qu’est-ce que t’as au cou ?!
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| | | | Invité
Invité
| | Sujet: Re: Petite Fiction ☺ "Un nouveau Chemin." ☺ Sam 16 Oct - 9:36 | |
| J'adore ta Fiction Ash' (:
Même si quelques fois il manque des mots xD |
| | | | Invité
Invité
| | Sujet: Re: Petite Fiction ☺ "Un nouveau Chemin." ☺ Sam 16 Oct - 16:49 | |
| Moi j'adore  |
| | | | Ashley E. Night
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| | Sujet: Re: Petite Fiction ☺ "Un nouveau Chemin." ☺ Lun 1 Nov - 16:33 | |
| Merci =DChapitre 4 : - Spoiler:
Je me dégageai vivement. Nan mais d’où il posait ses sales pattes sur moi lui ?! J’essayai de me dégager :
_Mais de quoi tu parles ?! Damon !
_Lâche là toi là haut ou je te jure que je te refais le portait !
Je crois que je ne fus jamais autant heureuse d’entendre le son de sa voix. Damon tourna la tête vers Dylan et je fis de même. Jamais je n’avais vu le garçon comme ça, il était beaucoup plus impressionnant que d’habitude, semblant avoir pris vingt centimètres durant la nuit. Ses yeux étaient d’un vert presque surnaturel, et ses cheveux étaient ébouriffés, comme si le vent s’était déchaîné sur lui. Sa démarche était assurée, et sa mâchoire était contractée. Je sentis la prise de Damon se desserrer autour de moi pour finalement me lâcher. Mes jambes étaient toutes tremblantes et Dylan fut à mon coter en deux secondes pour me rattraper quand je m’écroulai : elles ne me soutenaient plus. Dylan se releva, me tenant dans ses bras comme si j’étais une Princesse en me regardant, inquiet :
_Ashley ?
_Ça va… je suis épuisée c’est rien, ne t’inquiètes pas…
Oui, c’était sûrement ça ! Ce matin, je n’avais pas pris mon petit déjeuner et j’avais passée près de deux heures à courir. Mais Dylan ne m’écoutait déjà plus, son regard émeraude était figé sur Damon. Tournant la tête vers ce dernier, je vis ses pupilles profondes étinceler d’une lueur féroce en regardant Dylan. Mon Dieu, faite que ça ne se finisse pas en bagarre ! Je m’accrochai au débardeur de Dylan, tirant légèrement dessus pour qu’il se souvienne que j’étais toujours dans ses bras. Au bout d’un moment, il finit par baisser les yeux vers moi et sa mâchoire se décontracta légèrement pour laisser apparaître un sourire en coin. Ouf, il n’avait plus envie de tuer Damon pour le moment. L’éclat surnaturel de ses yeux se fit moins intense, et ils retrouvèrent leur vert naturel.
Allongée dans mon lit, je regardai le plafond vierge de toute peinture, la couette remontée jusqu’au menton. Le hale argenté de la lune venait se déposer sur moi, illuminant un peu la pièce et faisait danser les ombres dans ma chambre. Les paroles de Damon me revenaient sans cesse en mémoire, pourquoi est-ce qu’il m’avait demandé ce que j’avais au cou, alors que je n’avais strictement rien ? Il avait du mal voir, un effet du soleil ou quelque chose comme ça. Ou alors, il avait sérieusement besoin de lunettes ! Passant une main dans mon cou, me faisant frissonner au passage, je me le massai légèrement : mes mains étaient glacées. Je me roulai en boule sous les draps et la couette. Pourquoi faisait-il si froid ? Jetant un coup d’œil à mon réveil, j’y lu : 02 : 56. Je n’étais pas prête de dormir. Me levant, j’allai dans mon armoire enfiler un Sweet et un Jogging puis trois paires de chaussettes. Je n’étais pas frileuse d’habitude. Passant devant ma porte, j’entendis une rumeur passer en dessous ainsi qu’un peu de lumière. Fronçant les sourcils, je posai ma main sur ma poignet de porte avant de l’ouvrir. La température de la pièce baissa d’un coup, et je frémis légèrement. Leila aurait-elle oubliée d’éteindre la clim ou d’allumer le chauffage ? Ça ne lui ressemblait pas pourtant ! Je fermai la porte de ma chambre derrière moi et regardai par-dessus la balustrade, le rez-de-chaussée était allumé. Je descendis les marches silencieusement, les couches de chaussettes étouffaient le bruit de mes pas. Je posai le pied par terre et faillis tomber à la renverse en marchant sur quelque chose de glissant. Baissant les yeux, je vis une flaque rouge. Quelque chose me revint en mémoire…
Du sang partout, peignant les murs, les meubles et le sol de sa couleur pourpre. Dylan à mon coter, comme bloqué dans son monde, déconnecté du notre, et moi qui regardait les yeux vide de Nina… Elle semblait dormir –les yeux ouverts mais dormir quand même- et je me souvins d’avoir souris à cet instant, à cet pensée. Je me souvins aussi de ce cri que jamais de ma vie je n’oublierai, un cri déchirant le silence, explosant les tympans… Ce cri, c’était mon cri. Je ne m’étais même pas aperçu que j’avais hurlée, le devinant juste à la douleur qui me tiraillait la gorge.
J’espérais de tout mon être que la scène ne se répéterait pas. J’avais déjà endurée trois morts, je pense qu’à la quatrième je craquerais. J’étais peut être forte, mais il y a avait bien des limites au supportable… Et la mienne, de limite, n’était pas très loin d’avoir été atteinte. Faisant attention de ne pas marcher dans la flaque écarlate et la suivis, elle alla dans la cuisine. Passant ma tête par l’encadrement de la porte, je ne vis rien aux premiers abords. Mais, en allumant la lumière, je vis deux pieds par terre, le reste était caché par la table de travail en milieu de la pièce. M’approchant doucement, je sentis mes boyaux se resserrer. Mon Dieu.. .souhaite que ce ne soit pas ma sœur.. Les larmes commençaient à couler le long de mes joues et la bile à me monter aux lèvres. Tournant la tête, un hurlement franchit la barrière de mes lèvres, un cri puissant, désespéré, à l’agonie. Mais il fut vite interrompu par mon vomissement et je me penchai en avant pour rendre tout mon dîner. Pourquoi Leila ? Pourquoi elle ? Elle n’avait rien demandée, était gentille... Un mouvement à ma droite me fit tourner la tête au moment où j’avais terminée de vomir. J’avais l’impression de regarder dans un miroir, sauf qu’il n’y en avait pas dans la cuisine. Sauf que mon reflet n’était pas plié en deux, sauf que mon reflet dans le miroir n’était pas habillé moi. Tandis que je portais ma tenue de nuit, il portait une longue robe noire qui lui allait à ravir. Ses cheveux étaient remontés en un chignon d’où quelques mèches en échappait. Je remarquai alors qu’elle portait un collier à ras du cou, en dentelle noir avec un médaillon accrocher : un croissant de lune blanc. Je connaissais ce collier, assez pour l’avoir vu quelque part... Mais où ?
Je me réveillai en sursaut. Un rêve, ce n’était qu’un rêve ! Ma sœur n’était pas morte ! Je me mis à rire, comme une débile, et à pleurer en même temps comme une madeleine. Je vis le soleil se lever doucement par la fenêtre, on était au petit matin. Mes cheveux se collaient à mon visage par la sueur. Je balançai mes couvertures au fond de mon lit et mit mes pieds par terre, couverte de frissons. Levant les yeux, je vis que mon miroir avait reprit sa place. Flippant. Vraiment flippant. Je le vis bouger doucement, comme s’il avançait vers moi, et je vis quelqu’un sortir de derrière. C’était la fille… enfin moi... Bref, mon double sortit de derrière le miroir, en longue robe noir et avec le collier attacher au cou. Mon cœur se mit à battre à tout rompre dans ma poitrine et ma respiration s’accélérait. Je priais de tout mon être pour rêver de nouveau, même si ce « rêve » ressemblait bel et bien à la réalité ! Mon double s’approcha de moi, se mouvant dans sa robe certainement hors de prix. Sa tenue noir et ses cheveux couleur de la nuit contrastait vivement avec la couleur de sa peau, d’une blancheur de porcelaine, comme si plus aucune goûte de sang ne coulaient dans ses veines… dans MES veines. Il fallait vraiment, vitalement, que je me persuade que ce n’était qu’un rêve. Si je ne voulais pas avoir une crise cardiaque s’entend… La température baissa d’un coup et une fumée blanche s’élevait de derrière le miroir. Sinon a part faire clicher… et me faire flipper sa servait à quoi ?
_T’approches pas de lui.
L’ordre semblait indiscutable et sortit de ma bouche. Sauf que ce n’était pas moi qui l’avais prononcée, et que personne ne me donnait d’ordre. Enfin... surtout pas un reflet. Ce dernier levai la main et la refermai sur mon cou d’un geste sec. L’air n’arrivait plus à passer et je refermai mes mains sur celle sur mon cou, essayant de l’éloigner de ma gorge et de pouvoir en prendre une goulée. Je commençai à avoir la poitrine en feu et à voir floue, mes forces m’abandonnaient de plus en plus et mon cœur battait dans ma poitrine, doucement mais fortement à m’en faire mal. La prise autour de mon cou se desserra et je tombai de mon lit, à genoux, les deux mains sur mon cou à respirer à pleins poumons. Des larmes roulaient sur mes joues et ma respiration se faisait saccadé, le cœur battant à tout rompre.
_Ce n’est qu’un avant goût de ce qui t’attend si tu t’approches de lui.
Et elle disparut. Je me mis à tousser et je me recroquevillai sur moi-même. Un coup frappé à ma porte me fit sursauter :
_Ashley, t’es réveillée ?
_Oui oui j’arrive !
Pour un peu, je n’aurais pas reconnue ma propre voie. On aurait dit celle d’un vieillard, toute chevrotante et rauque. Leila, sûrement alertée par ce son qui aurait dû être ma voix, entra dans ma chambre et s’avança vers moi :
_Ça ne va pas ?
Je déglutis, la gorge encore en feux et hochai la tête :
_Oui.. j’ai mal à la gorge c’est rien.
_C’est quoi ça ?
Elle enlevai mes mains de devant ma gorge et attrapai mon menton pour lever ma tête. Je la vis froncer les sourcils et elle caressa ma gorge :
_Qui était là ?
_ Personne. Pourquoi ?
Elle se leva, m’attrapa par le bras et me força à me lever pour m’emmener devant le miroir, ce miroir qui, désormais, ne me ferrais plus fermer l’œil de la nuit. Je vis des marques rouges sur mon cou, à l’endroit exact’ où mon reflet m’avait étrangler… et on pouvait deviner la marque d’une main.
_Et u veux me faire croire qu’il n’y avait personne ?
-Il y avait personne je te dis ! Bon sors s’il te plait, j’aimerais bien me préparer pour aller au lycée. Dylan ne va pas tarder.
Sans attendre sa réponse, je la poussai dehors et me précipitai devant mon miroir pour regarder les marques. Il allait falloir que je les cache si je ne voulais pas qu’on me pose des questions. Qu’est-ce que j’aurais bien pu répondre ? C’est une fille qui me ressemble comme deux gouttes d’eau, sortie de mon miroir qui a essayé de m’étrangler ? On m’envoierais directement à l’asile sans chercher à comprendre !
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